mardi 24 septembre 2013

Présentation!

Salut la compagnie,

J'inaugure ce blog consacré aux soins naturels pour cheveux après deux années d'expériences sur mon propre chef.
Une petite photographie de ma chevelure avant de passer au bio, sans coloration.
J'ai donc une base blonde comme les blés selon mon agent, blond paille selon ma mère, naturellement méchée, avec des reflets blonds, roux pour la version officielle. Cependant, dans ma famille, on a toujours noté une petite ressemblance avec cousin machin, mais je ne vois absolument pas  à quoi certaines personnes mal intentionnées font référence.

(à gauche ma mère et son regard amoureux lors de la garden party de tante Marthe)

Mes cheveux sont globalement lisses avec un peu de mouvement sur les longueurs, assez fins mais nombreux, ce qui me donne une chevelure d'un volume correct, même si on est loin de la Vénus anadyomène de Botticelli. 

J'ai décidé de passer au naturel pour plusieurs raisons: tout d'abord, j'en avais marre de ressembler à une autre créature divine certes parfaitement habilitée à trainer une charrue, mais moins à l'aise en trench coat converse. 


Comme cette charmante bête, impossible d'atteindre une longueur convenable, vu que je devais toujours passer chez mon pire bourreau, l'homme armé de ciseaux et de séchoirs brûlants.  De plus, comme Rossinante, mes longueurs étaient comme poreuses, avec souvent des fourches. Je testais tous les masques possibles et imaginables et mes cheveux restaient secs tout en enchaînant les colorations chimiques pour obtenir une chevelure brune. Vous imaginez le drame et les heures de psychanalyses consacrées à ladite thématique. Après moultes interrogations sur l'essence de mon être authentique, j'ai annoncé à mon ça et mon sur-moi que je gardais la frange en guise de compromis, pour mieux poignarder dans le dos les gènes tordus de mes géniteurs (qui sont bruns, un comble!)

Je suis également atteinte d'une dermite séborrhéique (à lire sur fond de violons), maladie du cuir chevelu qui ne m'a jamais quittée et que j'avais du mal à contrôler, à part avec le shampoing head&shoulders qui me faisait des cheveux ternes. Or, je vous le demande, peut-on vivre avec un cheveu déprimé, et donc déprimant?A-t-on envie d'être la nana tapisserie aux cheveux filasses à qui on a envie de tendre illico une boite de prozac en s'en servant un au passage ? Que nenni!

J'ai donc décidé de me plonger dans une vaste démarche d'une profondeur intellectuelle abyssale en testant divers produits conseillés pour calmer les poussées et les espacer et de vivre la vida loca (j'y consacrerai un article qui sera bien sûr l'apogée de la blogosphère capillaire et littéraire, n'en doutez plus!). Car oui, un cheveu brillant et brun prune flottant dans le vent, c'est mon rêve américain à moi.

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